Votre atelier d’intelligence collective X Abylon

18 avril 2024

Aujourd’hui, les organisations évoluent dans des environnements complexes. Les défis à relever ne sont pas seulement techniques, ils articulent des dimensions économiques, sociales, environnementales, politiques, etc. Dans ce contexte, entreprises et collectivités ont besoin de mobiliser le plus grand nombre afin de trouver des solutions pertinentes. Les ateliers d’intelligence collective répondent notamment à cette problématique. En effet, ils favorisent une participation active dans une approche collaborative et inclusive. Chez Abylon, nous croyons fermement au potentiel de l’intelligence collective pour libérer la créativité de chacun et construire de nouveaux services, produits ou solutions. Quelle est notre vision de l’intelligence collective ? Comment s’exprime-t-elle dans nos ateliers ? Quels usages peut-on en faire ? La réponse avec Éline Kleinbauer, experte innovation chez Abylon.

 

Comment définirais-tu l’intelligence collective ? 

Ma définition de l’intelligence collective est intimement liée à mon parcours. J’ai un cursus un peu atypique puisque je me suis formée à la fois dans une école de commerce et dans une école de design. De mon point de vue, l’innovation arrive à la croisée de ces deux domaines. Comme le disait mon ancien manager, l’intelligence collective consiste à “faire de nos différences une force”. Les ateliers d’intelligence collective sont un espace où la pensée collaborative s’épanouit. Nous, facilitateurs, amenons des personnes aux visions et expertises variées à réfléchir ensemble pour trouver une solution à un problème donné.

 

Comment construis-tu et comment animes-tu des ateliers d’intelligence collective ? 

En matière d’intelligence collective, les clients sont demandeurs de conseils, ils cherchent à la fois de l’expertise et des savoir-faire. Chaque atelier répond à une problématique unique mais les étapes de construction sont assez similaires pour l’ensemble des ateliers. C’est pour cette raison que, avant tout autre chose, je m’intéresse au contexte. Souvent, les clients portent des projets plus globaux, dans lesquels l’atelier s’inscrit. Il est nécessaire de les comprendre pour bâtir une proposition pertinente, avec le meilleur séquencement et les meilleurs outils. Par la suite, je définis avec le client les objectifs et les attendus. À partir de ces éléments, je propose un déroulé d’atelier et nous travaillons ensemble, par itérations, pour l’ajuster au mieux. Il n’est pas rare qu’un atelier comprenne des séquences avec des intervenants externes. Dans ce cas, j’échange avec ces acteurs pour que l’atelier soit fluide et cohérent pour les participants. Une fois le déroulé validé, je choisis les techniques et exercices qui vont rythmer l’atelier.

 

Comment passe-t-on de l’idéation ou du brainstorming à des projets concrets ? 

Ce sont effectivement deux étapes bien distinctes : l’une est divergente et fait grandement appel à la créativité, quand l’autre est convergente et demande plus d’ancrage dans le réel. Il est nécessaire de les articuler avec précaution, de ne pas les enchaîner trop brutalement. Pour moi, une des étapes-clés entre ces deux séquences est la priorisation. Dans la phase de préparation de l’atelier, nous déterminons avec le client les critères de priorisation. Au cours de l’atelier, ce sont les participants qui priorisent les idées et initiatives pour approfondir les pistes qui répondent le mieux à l’objectif. On peut utiliser des matrices pour évaluer la faisabilité, des échelles de priorisation ou d’autres systèmes pour classer les idées. De cette manière, les participants se concentrent sur un nombre restreint d’items. Ensuite, nous fournissons généralement un support pour les aider à transformer les idées en projets concrets, avec des actions à lancer. Il est crucial dans notre approche que les participants soient issus de différentes directions d’une organisation. Non seulement que se sont eux qui maîtrisent la réalité économique de leur activité mais cela aboutit également à des actions plus impactantes pour lesquelles les collaborateurs s’engagent dans le temps.

 

Pour toi, qu’est-ce qu’un atelier d’intelligence collective réussi ? 

Des participants dynamiques, motivés et enjoués qui repartent avec la ferme envie de continuer à avancer ensemble ! Personnellement, ce qui me plaît le plus, c’est de voir l’émerveillement des participants quand on présente les résultats de l’atelier. Et l’énergie que cela procure ! Beaucoup de participants travaillent au quotidien avec la même équipe mais chacun est aspiré par son activité. Les ateliers d’intelligence collective offrent une respiration. Ce sont de superbes occasions pour lever la tête, prendre de la hauteur, échanger les points de vue et expérimenter la force de l’intelligence collective. C’est par le partage que les nouvelles idées apparaissent !

Y a-t-il une “patte” Abylon dans l’animation des ateliers d’intelligence collective ? 

Trois mots me viennent à l’esprit pour définir les ateliers d’intelligence collective selon Abylon. D’abord, je dirais que l’approche est pragmatique : nous restons centrés sur les besoins de la cible et ancrés dans la réalité. Le second mot serait “sur-mesure” : il n’y a pas deux ateliers identiques sur le même sujet ! Nous nous adaptons à chaque contexte, à chaque objectif et à chaque groupe. Enfin, les ateliers sont intenses. À chaque session, de nombreux sujets sont abordés et notre rôle consiste à faire le lien entre eux. Pour terminer, je voudrais souligner que l’intelligence collective a une place particulière au sein d’Abylon. Tous les collaborateurs sont formés et acculturés aux méthodologies. Cette approche fait partie de l’ADN du cabinet et c’est aussi pour cela que nous pouvons efficacement les mettre au service de nos clients !