Alors que le GIEC a publié un nouveau rapport le 28 février dernier, il apparaît que le dérèglement climatique s’accélère encore. Cette menace qui pèse sur les écosystèmes trouve sa source dans de très nombreuses activités. Nous nous intéressons aujourd’hui à l’une des sources d’impacts négatifs sur l’environnement qui prend de plus en plus de place dans notre quotidien : le numérique. C’est l’occasion de reparler du rapport conjoint de l’Ademe et de l’Arcep sur l’empreinte environnementale du numérique. En mai 2022, un rapport complémentaire sera publié, avec des projections à 2030 et 2050. En attendant, Abylon revient sur ce premier rapport qui identifie les causes de l’impact environnemental du numérique. Parce que pointer un problème ne suffit pas à le résoudre, nous mettons aussi en avant des initiatives qui œuvrent pour un numérique plus responsable.
Selon le rapport de l’Ademe et de l’Arcep, le numérique est aujourd’hui responsable de 2,5% de l’empreinte carbone de la France. Ce n’est pas tout : les usages numériques des français sont également consommateurs de ressources non renouvelables (énergies fossiles, métaux, minéraux). L’étude a été réalisée selon la méthodologie de l’analyse de cycle de vie (ACV). Elle fait apparaître différentes sources de nuisances pour l’environnement :
3 grandes pistes d’action sont identifiées dans le rapport de l’Ademe et de l’Arcep :
Ces lignes directrices sont aussi celles que nous nous efforçons de mettre en œuvre pour accompagner nos clients. En effet, nous sommes convaincus que la technologie constitue un levier pour rendre les territoires plus durables et plus résilients, à condition de les mettre au service du développement durable.
Nous croyons également en la force de l’écoconception pour construire des solutions durables by design. En d’autres termes, il s’agit de faire de la durabilité un principe directeur de l’action. Des usages plus vertueux existent : nous intervenons auprès des acteurs publics et privés pour diffuser les bonnes pratiques qui contribueront à rendre leurs activités plus respectueuses de l’environnement.
Face au défi du changement climatique, de nombreux projets et actions émergent sur tous les territoires, à toutes les échelles. La complexité des enjeux est telle qu’il apparaît nécessaire de partager toujours plus d’informations pour amener les citoyens à agir à leur niveau. C’est la stratégie qu’ont choisie trois initiatives qui œuvrent pour un numérique plus responsable et qui ont particulièrement retenu notre attention :
Le numérique responsable est un sujet qui s’est aussi fait une place à l’agenda des collectivités territoriales. Ainsi, la Belle Alliance, un regroupement d’associations d’élus et d’agents territoriaux, œuvre pour un numérique territorial responsable, éthique et inclusif. Une preuve supplémentaire que numérique et développement durable ont vocation à évoluer main dans la main.