Depuis l’adoption de la loi pour une République numérique en 2016, les collectivités territoriales ont l’obligation d’ouvrir leurs données, qui sont désormais considérées comme un bien d’intérêt général. Mais, concrètement, qu’est-il possible de faire avec des données ? Quels sont les services qui naissent de leur exploitation ? Les utilisations des données open data sont déjà très nombreuses. Des applications de statistiques et de visualisations se développent au gré des besoins et de l’actualité. On pense par exemple au célèbre CovidTracker ou encore à la plateforme DataFrance. Cette dernière compile ainsi un grand nombre de jeux de données permettant la consultation, la comparaison et l’analyse de données sur tout le territoire. Des applications qui vont encore plus loin dans l’utilisation des données proposent aujourd’hui de nouveaux services qui changent notre quotidien. Abylon a sélectionné 4 cas d’usage pour mieux comprendre l’intérêt de l’open data pour les collectivités territoriales.
Mobilité : des itinéraires de transport optimisés
C’est le cas d’usage le plus courant d’utilisation de l’Open Data dans notre quotidien. Comment aller d’un point A à un point B le plus rapidement possible ? au moindre coût ? avec le moins de correspondances ou de changement de mode de transport ? C’est à ces questions très concrètes que répondent les applications de calcul et d’optimisation d’itinéraires à l’image de Navitia, développée par Kisio Digital. Cette application complète intègre le calcul d’itinéraires multimodaux grâce aux données publiées dans les référentiels open data des territoires. L’API de Navitia est désormais utilisée par des applications grand public ou professionnelles, par exemple par BimBamJob, un site de recherche d’emploi qui embarque un calcul d’itinéraire.
Infrastructures : une seule plateforme pour accéder à toutes les ressources de la ville
Autre cas d’usage désormais démocratisé : la mise à disposition d’informations utiles aux usagers sur une application. Cette solution digitale constitue un moyen de centraliser les réponses aux recherches des usagers. Ces plateformes constituent une porte d’entrée pour faciliter l’accès aux services publics sur le territoire. La Métropole de Nantes a adopté ce modèle avec l’application CartoQuartiers. Cette carte interactive géolocalise l’ensemble des services de proximité du quotidien (points de tri ou de recyclage des déchets, services administratifs, bureaux de poste, marchés, aires de jeux pour les enfants…) ainsi que les équipements culturels, sportifs et associatifs du territoire. Pour chaque point, l’utilisateur peut accéder à une fiche d’informations regroupant l’adresse, le numéro de téléphone, les horaires d’ouverture, etc. Le développement de cette plateforme s’inscrit dans la démarche d’open data du territoire. Elle s’appuie sur 20 jeux de données issues du portail data.nantesmetropole.fr et sur la solution OpenStreetMap pour l’affichage interactif sur la carte du territoire.
Culture & tourisme : un calendrier qui fait bouger le territoire !
Certains territoires misent sur la création d’un calendrier territorial partagé pour mieux faire connaître leurs événements. Le principe ? Rassembler sur une seule plateforme toutes les activités et sorties proposées par les acteurs publics, privés et associatifs du territoire grâce à l’open data. Le Sicoval, l’agglomération du sud toulousain, a ainsi créé le site web “Envie de sortir !” qui agrège l’ensemble des activités ouvertes au public. Les utilisateurs peuvent effectuer des recherches grâce au moteur de recherche intégré ou à travers des filtres (type d’activité, date, commune concernée) pour trouver l’activité qui correspond à leurs envies. Ce site s’appuie notamment sur l’application OpenAgenda pour récolter des données événementielles sur un mode collaboratif.
Immobilier : simplifier l’accès aux informations foncières
À l’heure actuelle, les données foncières (cadastre, adresse…) sont parmi les plus réutilisées après leur publication en open data. Ainsi, Algar récolte les données sur les sites des communes et des départements, sur le géoportail de l’urbanisme, sur l’atlas du patrimoine… Les données disponibles sont ensuite agrégées pour les présenter le plus simplement possible aux clients de la plateforme. Le cadastre produit par l’administration fiscale sert ainsi de base à la création d’un service qui examine la faisabilité d’un projet à l’aide de données techniques comme les servitudes d’urbanisme, la protection du patrimoine, le PLU, le SCOT, les zonages environnementaux, etc. L’agrégation de toutes ces informations est possible grâce à l’open data. Elle permet aux porteurs de projet d’avoir toutes les informations nécessaires pour monter des projets cohérents.
Abylon met l’open data au service de votre territoire
Pour les organismes publics comme pour les territoires, l’ouverture des données facilite le développement de services innovants. La mise à disposition des données des collectivités territoriales constitue aussi un effort de transparence apprécié des citoyens. Pour une collectivité territoriale, ouvrir ses données, c’est adopter un mode de fonctionnement collaboratif avec les citoyens et d’autres acteurs du territoire publics, privés ou associatifs.
Abylon vous accompagne dans cette démarche grâce à l’expertise de nos consultants spécialisés dans la smart city et la data science. Nous vous aidons à structurer vos jeux de données et à les exploiter pour soutenir le développement de votre territoire et le rendre plus attractif !