“Tout le monde est concerné par la transition écologique”
La transition écologique est aujourd’hui à l’agenda de l’ensemble des organisations. Entreprises, collectivités territoriales : le défi climatique se pose dans toutes les activités et à toutes les échelles. Parce que le dérèglement climatique est un sujet résolument transverse, c’est par une approche collaborative que les organisations peuvent mobiliser l’ensemble de leurs parties prenantes. Chez Abylon, nos consultants sont engagés dans les questions de transition écologique et s’appuient sur des méthodes éprouvées, notamment d’intelligence collective ou de projections des impacts du changement climatique sur une activité donnée, afin de répondre aux enjeux des organisations. Comment ces deux expertises se complètent-elles ? Rencontre avec Arnaud, consultant et responsable RSE du cabinet.
Tu es responsable RSE d’Abylon, en quoi est-ce que cela consiste ?
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) s’appuie sur 3 piliers fondamentaux : social, sociétal, environnemental. En tant que responsable RSE d’Abylon, mon rôle consiste à veiller à l’intégration de ces trois dimensions dans la stratégie et les activités quotidiennes de l’entreprise.
La question environnementale est particulièrement importante chez Abylon, tant pour le collectif de consultants que pour les entités que nous accompagnons au sein du Groupe Veolia. Sur ce volet, nous avons trois grands axes de travail. Le premier consiste à mener des actions de sensibilisation et de formation auprès des collaborateurs d’Abylon. Le deuxième vise à atténuer l’empreinte environnementale du cabinet en menant des actions concrètes. Par exemple, nous réalisons depuis plusieurs années un bilan carbone de notre activité, ce qui nous a amenés à adopter une charte de déplacements responsables et à nous fixer des objectifs ambitieux de réduction de nos émissions carbone liées au transport aérien (-50% entre 2023 et 2024). Enfin, nous cherchons à intégrer les enjeux environnementaux dans le cadre des interventions chez nos clients.
Abylon mène des missions de transformation écologique auprès d’organisations et de territoires. Quelles sont-elles ?
Chez Abylon, nous proposons deux types de démarches complémentaires.
Premièrement, nous construisons des trajectoires de transformation. Une trajectoire de transformation c’est d’abord un état des lieux, sorte de photo à un instant t (où sommes-nous ?), puis l’établissement d’une cible (où voulons-nous aller ?) et enfin la définition d’une feuille de route (quelles sont les différentes étapes ?).
Il peut s’agir de trajectoires d’atténuation de l’impact carbone d’une organisation, qui passent par un bilan carbone, ou de trajectoires d’adaptation, qui nécessitent de réaliser un diagnostic de résilience climatique (niveau d’exposition aux phénomènes climatiques extrêmes).
Pour mener ces démarches, nos consultants sont formés respectivement à la méthode Bilan Carbone et à la méthode OCARA, développée par Carbone 4.
Le second type de démarche est l’accompagnement à la mise en mouvement.
L’accompagnement à la mise en mouvement, qu’est-ce que cela veut dire ?
Ce second volet est, pour moi, la “signature” Abylon en termes de transformation écologique. Il combine deux domaines d’intervention phares du cabinet : l’environnement et la mobilisation collective. Chez Abylon, nous travaillons main dans la main avec nos clients, et aussi avec les collectifs qui composent les organisations de nos clients. Nos démarches visent à accompagner les équipes de nos clients dans la transformation parfois difficile de leurs habitudes ou modes de fonctionnement, par exemple pour réduire leur empreinte carbone. Notre capacité à fédérer les acteurs pour qu’ils travaillent ensemble autour d’un objectif commun grâce à l’intelligence collective est particulièrement pertinente pour les projets de transformation écologique.
Comment les ateliers d’intelligence collective renforcent-ils les projets liés à la transformation écologique ?
Les ateliers d’intelligence collective sont l’occasion de réunir des interlocuteurs très différents autour de la table. C’est ce qui permet de faire émerger des idées à la croisée des chemins. La particularité de la transformation écologique, c’est qu’il s’agit d’un sujet éminemment complexe, qui concerne tout le monde et qui vient remettre en question des modes de fonctionnement, des acquis, des savoirs, des croyances, du confort. Il est donc nécessaire d’aller générer un élan collectif, car personne n’a envie de faire un effort seul. De plus, si tout le monde s’y met, le résultat est plus visible. Il faut croiser les regards, les points de vue pour y aller ensemble. C’est cette plus-value qu’apportent les ateliers d’intelligence collective.