
“Abylon offre un cadre idéal pour accompagner l’évolution des consultants”
Cet été, Abylon part à la rencontre de ses alumni. Ils ont été consultants, managers voire directeurs du cabinet. Ils nous racontent leurs parcours avant, pendant et après Abylon. Dans cette interview, Mehdi El Manssouri, ancien Directeur général d’Abylon, revient sur son parcours chez Abylon. Avec lui, on part à la découverte de ce qui fait les spécificités de ce cabinet de conseil interne à Veolia.
Comment ton aventure chez Abylon a-t-elle commencé ?
En 2019, je suis rentré en France, après avoir passé dix ans au Brésil. Là-bas, j’avais travaillé sur des projets de lean management dans le secteur de la construction et je cherchais à me rapprocher des métiers de l’environnement. Comme j’avais été responsable d’un cabinet de conseil interne, j’avais envie de continuer dans cette voie parce que ce modèle permet de s’immerger sur la durée, de construire une relation de confiance et d’accompagner les équipes en profondeur.
C’est cette approche, centrée sur la création de valeur concrète et durable, qui m’a conduit à rejoindre Abylon pour ma première mission à Toulouse, au démarrage du nouveau contrat.
Comment ton poste a-t-il évolué chez Abylon ?
D’abord, j’étais essentiellement mobilisé sur des missions. J’ai participé, par exemple, à un projet très opérationnel qui m’a permis de découvrir le système d’information de Veolia Eau France : un univers complexe, mais une porte d’entrée idéale pour plonger dans les rouages de l’entreprise et mieux comprendre ses métiers. J’ai ensuite accompagné la transformation de la direction métier et performance du groupe, en aidant à définir un cap et à créer une dynamique autour de projets prioritaires.
En 2021, à l’initiative de Julien Lacour, j’ai accompagné la direction des opérations de Veolia Eau France dans le lancement d’un programme lean. Cela m’a conduit à former des collaborateurs au campus et à soutenir des projets d’amélioration sur le terrain. En 2022, j’ai rejoint le CODIR d’Abylon, en me concentrant davantage sur les dimensions de gestion, de ressources humaines et de finance du cabinet. Cette étape a marqué un tournant, qui m’a progressivement conduit à prendre la direction générale d’Abylon.
Que retiens-tu du conseil chez Abylon ?
Tout d’abord, la singularité du modèle, qui allie la stimulation intellectuelle du conseil et un engagement concret dans la transformation écologique. Le panel de missions est riche et toujours en lien avec les enjeux du groupe. Chez Abylon, les consultants font pleinement partie des équipes, ce qui leur permet de bien comprendre les défis et de connaître les collaborateurs. Progressivement, ils acquièrent une connaissance fine des activités et pratiques de l’entreprise, rendant leurs interventions plus pertinentes, précises et impactantes.
Ensuite, la taille humaine du cabinet et la diversité des missions offrent un cadre idéal pour accompagner l’évolution des consultants. L’encadrement, attentif aux aspirations de chacun, cherche à aligner les missions avec leurs forces et motivations. Chacun peut ainsi développer ses compétences et construire son parcours, que ce soit au sein d’Abylon ou ultérieurement dans le groupe Veolia.
Qu’as-tu fait après Abylon ?
En 2022, le COMEX de Veolia Eau France a lancé un projet autour du Lean, et le Directeur général, Pierre Ribaute, m’a sollicité pour l’accompagner. L’objectif initial était de mettre en place six pilotes dans autant de services locaux. L’expérience étant concluante, le projet s’est rapidement étendu à douze pilotes, et l’idée d’un passage à l’échelle ainsi que la création d’une académie Lean ont émergé.
Au départ, je consacrais un jour par semaine à ce projet, puis mon implication est rapidement passée à 50 % de mon temps. Progressivement, alors que j’étais encore Directeur général d’Abylon, nous avons structuré la filière Lean, et la mission s’est transformée en un poste chez Veolia Eau France. Aujourd’hui, en tant que Directeur national Lean, je poursuis ce travail en animant un réseau d’une cinquantaine de collaborateurs sur le terrain.
Aujourd’hui, tu es client d’Abylon. Que fais-tu avec eux ?
Effectivement, je travaille actuellement avec des consultants d’Abylon. Ils contribuent à l’évolution du programme Lean et des initiatives de formation, pour accompagner une filière qui démarre sa trajectoire Lean par exemple, ou soutenir un collaborateur qui porte une résolution de problèmes importante.
Qu’est-ce que tu apprécies chez les consultants d’Abylon ?
Ce que j’apprécie, c’est un équilibre rare entre savoir-être, savoir-faire et savoir “social”.
Le savoir-être, d’abord : ils arrivent avec de l’énergie et de l’enthousiasme, tout en restant à l’écoute des équipes. Cette combinaison crée un climat de confiance et une dynamique positive, essentielle pour faire avancer les projets.
Le savoir-faire ensuite : ils combinent une solide maîtrise du métier du conseil et une bonne connaissance de l’entreprise. Cela permet d’accompagner les équipes de manière pertinente et pragmatique, plutôt que d’apporter des solutions toutes faites.
Enfin, le savoir “social” : ils s’appuient sur leurs relations existantes – puisqu’ils connaissent déjà les acteurs de l’entreprise – ou savent s’intégrer rapidement dans un nouvel environnement. Cette capacité à tisser des liens solides facilite la collaboration.
Quel est ton meilleur souvenir chez Abylon ?
Pour moi, faire partie d’un collectif, connaître ses collègues et passer du temps ensemble est essentiel. Ce n’est pas toujours évident dans le conseil, où l’on est souvent dispersé chez les clients en mission.
Différentes initiatives soutenues par le cabinet favorisaient ces rencontres : visites d’expositions, présentations par un collègue sur un de ses sujets, ou interventions d’invités externes. Mais mon meilleur souvenir reste le côté spontané : tous les vendredis, les collaborateurs faisaient l’effort de revenir au bureau pour se retrouver. Les bureaux étaient pleins, et il fallait parfois se battre un peu pour trouver une salle ou un endroit où s’asseoir.
Quand je suis arrivé chez Abylon, ma première mission se déroulait à Toulouse, à distance. Revenir de mission, partager un moment un peu improvisé — un déjeuner, un café — et discuter avec des collègues… c’était un vrai plaisir.