
Cet été, Abylon part à la rencontre de ses alumni. Ils ont été consultants, managers voire directeurs du cabinet. Ils nous racontent leurs parcours avant, pendant et après Abylon. Dans cet épisode, Ariane Epstein-Drouard, responsable des académies digital, innovation et culture pour le groupe, revient sur son expérience chez Abylon. Un parcours marqué par l’innovation et une forte ouverture vers l’international.
Comment as-tu rejoint Abylon ?
Avant d’arriver chez Abylon, j’ai travaillé pendant cinq ans dans un cabinet de conseil externe. J’avais envie de voir autre chose, sans nécessairement quitter le domaine du conseil. Ce qui me manquait dans mon emploi précédent, c’était le lien avec mes études. Je suis ingénieure agronome et j’avais envie de travailler sur des projets de transformation écologique. J’ai découvert Abylon un peu par hasard et, en cherchant, j’ai appris qu’il s’agissait du cabinet de conseil interne de Veolia. Rejoindre Abylon m’a permis de poursuivre dans le conseil et de travailler sur des thématiques qui me passionnent. J’ai été embauchée en tant que Supervising Senior. J’ai donc eu une période de transition pour découvrir le groupe et le cabinet avant de devenir manager l’année suivante. J’ai eu la chance de travailler avec Julien Gouëllo qui, à l’époque, était en charge des activités innovation. À son départ, j’ai repris ce rôle.
Est-ce qu’il y a une mission qui t’a particulièrement marquée ?
J’ai travaillé pendant un an et demi auprès de la direction de l’innovation du groupe. Dans le cadre de la fusion avec Suez, l’activité innovation a été réorganisée. L’objectif était de structurer l’innovation dans les différentes zones. J’ai travaillé sur la stratégie d’innovation et le plan Green Up 2024-2027. C’était une mission de long terme, qui me prenait 50% de mon temps et un excellent moyen de découvrir les activités du groupe. Une autre mission qui m’a marquée, c’est lorsque j’ai travaillé avec la direction commerciale et marketing de Veolia RVD sur la redéfinition des services aux collectivités. On a fait un tour des régions, développé une méthodologie, mis en place un concours interne grâce à des méthodes d’intelligence collective pour faire émerger des projets. L’objectif était d’accélérer l’innovation pour inventer de nouveaux services. À la fin, trois d’entre eux ont été sélectionnés par le CODIR de Veolia RVD pour les développer.
Qu’as-tu fait après Abylon ?
J’ai rejoint la direction de la formation du groupe où je suis responsable des académies digital, innovation et culture Veolia. Ce sont des formations déployables dans l’ensemble du groupe et que nous construisons avec les différents métiers. Au départ, c’était assez curieux parce que ni les ressources humaines, ni la formation ne sont mon métier. Mais je suis rendu compte rapidement que c’était le poste parfait pour moi : l’innovation, la transformation, le digital sont des sujets qui me passionnent. Ce sont aussi des sujets d’actualité, par exemple aujourd’hui on se développe sur l’intelligence artificielle. En parallèle, j’assure aussi la gestion des programmes talents du groupe. Ces formations internationales m’amènent à découvrir le groupe sous toutes ses formes, ses entités partout dans le monde. Le tout premier que j’ai fait avait lieu en Inde, c’était assez marrant pour se jeter dans le bain !
Qu’as-tu appris chez Abylon qui a nourri ton travail par la suite ?
La première chose, c’est la connaissance des métiers et du groupe à travers les missions. On apprend à connaître les métiers de l’eau, des déchets, de l’énergie, c’est passionnant. Ensuite, je dirais une vraie accélération sur l’intelligence collective et l’innovation. J’ai eu l’opportunité de voir beaucoup de sujets en très peu de temps. Et puis, cela m’a appris aussi à gérer quatre ou cinq projets de front et ça n’a pas de prix parce que je continue à le faire aujourd’hui. Mon passage chez Abylon m’a également permis de développer la partie management.
Quel accompagnement as-tu reçu pour devenir manager ?
Avant d’arriver chez Abylon, j’avais commencé à encadrer mais sans avoir reçu de formation. Quand on devient manager, on essaie de se nourrir de ce qu’on a pu vivre mais c’est aussi très important d’être formé. Comme nouveau manager chez Abylon, j’ai bénéficié d’un accompagnement collectif de long terme avec un formateur et un coach pour développer un management bienveillant. On avait aussi un espace entre managers, où on pouvait exposer nos difficultés, nos questionnements et, surtout, se rendre compte qu’on n’est pas seul. C’est très précieux.
Quel lien conserves-tu avec Abylon aujourd’hui ?
Je garde un lien de plein de façons différentes. D’abord un lien d’alumni, qui me permet de rester en contact avec mes anciens collègues autour d’événements. Il y a aussi des anciens d’Abylon au groupe, que je vois régulièrement. Aujourd’hui, je suis devenue cliente alors je travaille avec des consultants. J’aime beaucoup travailler avec eux pour leurs méthodes structurées, leur rigueur et leur sens de l’écoute. Et bien sûr, le fait qu’ils connaissent déjà le groupe et puissent faire le lien entre les équipes internes.
Quel est ton meilleur souvenir d’Abylon ?
J’ai de très beaux souvenirs de séminaires et team buildings, mais j’ai envie de partager celui de mon arrivée. J’ai été embauchée chez Abylon pendant la crise du Covid, j’ai pris mon poste à distance. Malgré les contraintes de cette situation, on avait des moments de team building, des escape games en ligne, des appels pour savoir comment on se sentait, des cafés virtuels… plein de choses qui étaient organisées et qui ont facilité mon intégration. J’ai rencontré les équipes en personne après plusieurs mois, lors d’une plénière suivie d’une soirée. Ce jour-là, tout le monde s’est retrouvé avec beaucoup de joie et je me suis rendu compte que je n’avais pas attendu pour être intégrée, ça s’était fait très naturellement. Même à distance, j’avais réussi à rencontrer les gens et à créer du lien avec eux. Dans les souvenirs, il y a des moments très valorisants liés aux missions, mais ce que je retiens avant tout, ce sont les gens, les moments qu’on a passés ensemble et cette incroyable ambiance d’équipe.