Connecter un objet, c’est le transformer en service : l’exemple de Birdz.

05 juin 2018

Que l’on s’en rende compte ou non, l’Internet des Objets fait partie de nos vies. Gartner estimait à 8,4 milliards le nombre d’objets connectés en service en 2017 dans le monde : montres, vêtements, lampes, chauffages connectés, équipés d’accéléromètres, capteurs de température, pression, proximité,… A horizon 2020, 20,4 milliards d’objets seraient connectés à Internet dans le monde, dont 12,8 pour des usages grand public [Gartner]. En France, l’institut GfK estime que 5,2 millions d’objets ont été vendus à tout type de client en 2017, avec un chiffre d’affaires dépassant le seuil du milliard d’euros.

LA DÉCOUVERTE D’UN GISEMENT D’INFORMATION

Les “objets connectés”, ou “objets communicants” peuvent être définis de manière simple comme des “objets du monde réel doués d’une capacité de communication”. L’Internet des Objets est une révolution technologique qui rend exploitable un large gisement d’informations : les localisations et les performances de tous types de machines peuvent être visibles et connues en temps réel.

Il y a quelques années encore, il était inenvisageable de connaître l’état actualisé d’une flotte de camions de livraison, le niveau de performance granulaire d’une chaîne de production ou les rendements localisés de réseaux énergétiques. Suite à l’implantation de capteurs connectés, il est possible de quantifier à un instant donné l’état physique des infrastructures. Ce gain considérable de visibilité permet de piloter en temps réel les performances, de réagir instantanément aux incidents et de proposer des services complémentaires tels que le suivi d’interventions, la maintenance prédictive ou la location à l’usage.

De plus, avec la miniaturisation récente des processeurs, les calculs peuvent être distribués dans les objets communicants, à la périphérie du réseau (edge computing). L’objet doté d’une intelligence artificielle embarquée devient autonome pour analyser ses propres données et ne remonte au serveur central que les informations utiles à une analyse croisée. Ce sont de nouvelles promesses qui s’ouvrent à l’ensemble des acteurs de l’IOT.

 

CONNECTER UN OBJET, C’EST LE TRANSFORMER EN SERVICE

L’Internet des Objets est le théâtre de la transition d’une économie de production vers une économie servicielle. On ne vend plus un produit, mais un service. Convaincu de changement de paradigme, Birdz a élargi sa gamme d’offres pour répondre plus largement aux problématiques de ses clients. Birdz rassemble au sein d’une seule et même entité l’ensemble de la chaîne de valeur : de la conception des objets connectés à la valorisation des données, en passant par le contrôle, la transmission et l’analyse des télétransmissions. L’entreprise accompagne ses clients dans la définition de son besoin et des services associés et lui garantit un moyen d’atteindre ses objectifs, en construisant et en opérant un réseau optimisé et sécurisé de capteurs et en lui restituant des données fiabilisées.

UNE MULTITUDE DE RÉSEAUX, UNE PLUS GRANDE LIBERTÉ POUR LES COLLECTIVITÉS

En terme de technologie, l’accès Wireless standardisé, déjà dominant en 2017, restera en tête en 2030, en raison du fort développement attendu des applications grand public et de son faible coût. Mais c’est l’IoT cellulaire qui devrait connaître la plus forte croissance (avec plus de 55% par an d’ici 2030), tandis que les technologies longues LPWA progresseront de 16% d’ici 2030.
Pour démocratiser l’IoT, Birdz prend le virage de l’interopérabilité. “La connectivité est en passe de devenir une commodité alors qu’elle était jusqu’à présent un élément de différenciation”, précise Xavier Mathieu, directeur général de Birdz. “Nous avons donc décidé d’arrêter de déployer à large échelle un réseau de connectivité en propre pour plutôt utiliser les réseaux de connectivité existants de manière à toujours offrir une grande qualité de service mais à un coût plus en adéquation avec les attentes de nos clients. Nous ne sommes plus opérateur de réseau de connectivité mais intégrateur de solutions.”

Les nouveaux capteurs radio de télérelève d’eau G3 produits depuis le 1er janvier 2018 par Birdz ou ses partenaires intègrent en leur sein une solution multi-protocoles capables d’exploiter le réseau le plus adapté en termes de coûts, de couverture et de qualité de service, qu’il s’agisse de LoRaWAN™, de SigFox, de la technologie Homerider® ou de la collecte mobile (partenariat avec les plus grands acteurs nationaux – Dioptase, Nogema, Incom, Temetra). Ce nouveau positionnement sur des technologies ouvertes donne aux collectivités la liberté de définir leur stratégie Smart City sans se sentir enfermées par une technologie propriétaire ni supporter les coûts de réseaux non mutualisables.

 

AU-DELÀ DE L’EAU

Birdz a fait ses preuves dans la télérelève des consommations d’eau en France : pose et gestion de 6 millions d’objets connectés depuis le début des années 2000. Un succès d’autant plus important que l’eau est le fluide le plus complexe en termes de télérelève (les compteurs d’eau étant majoritairement enfouis sous terre). Forte de cette expérience, l’entreprise Birdz élargit ses activités à tous les secteurs de la Smart City : énergies, déchets, température, qualité de l’air, nuisances sonores, pollution. Elle gère maintenant une soixantaine d’objets connectés différents, qu’il s’agisse de mesures de niveau dans les points d’apports volontaires, de télé-jaugeage de cuves de fuel ou de gaz, de superviseurs de poteaux de défense incendie, de capteurs de fuites sur canalisations.

S’appuyant sur l’expertise opérationnelle de Birdz, VEOLIA est en capacité de proposer aux collectivités une offre couvrant l’ensemble de leurs infrastructures et de les accompagner dans la mise en place de leur propre vision de la ville intelligente.